<<<,Home page
<<<Content page
Go to table of contents of theses.>>>>
|
Theme: THE DEGRADATION OF WETLANDS AND ITS SOCIO ECONOMIC AND ENVIRONMENTAL IMPLICATIONS IN NDOP CENTRAL SUBDIVISION, NORTH WEST PROVINCE CAMEROON
RESUME
L’arrondissement de Ndop appartient à la plaine inondable du même nom, caractérisée par la présence de vastes zones humides. Ces zones humides ont subit une dégradation considérable, qui se manifeste de diverses manières : l’extension des terres sèches au détriment des superficies humides, la transformation totale des zones humides suite aux diverses activités qui leur font perdre leur caractéristiques originelles, la perte de la biodiversité, et une modification générale de la qualité et du modèle de drainage des cours d’eau. Ces changements ont conséquemment des effets négatifs sur le plan environnemental et socioéconomique. Sur la base de toutes ces préoccupations, il a paru judicieux de bâtir la présente étude autour de la question suivante : quels sont les facteurs ayant présidé à la dégradation des zones humides dans l’arrondissement de Ndop et quels en sont les impacts environnementaux et socioéconomiques ?
L’objectif majeur de cette étude a alors été d’analyser la dégradation des zones humides dans l’arrondissement de Ndop et d’évaluer les implications subséquentes.
L’hypothèse principale a stipulé que les zones humides de l’arrondissement de Ndop connaissent une dégradation effective et les conséquences sont plus négatives que positives à la fois sur le plan environnemental et socioéconomique.
La méthodologie adoptée a consisté en la consultation des sources secondaires et aux observations directes de terrain, puis l’administration des questionnaires et des interviews semi – structurés. En outre, une analyse diachronique des photographies aériennes et des images satellitaires a été nécessaire, en utilisant les logiciels de SIG.
Les premiers résultats de cette étude ont identifié les facteurs et évalué la vitesse actuelle de la dégradation des zones humides dans l’arrondissement de Ndop. Ainsi, lorsqu’on prend pour indicateurs la réduction des surfaces humides (extension des terres sèches) et la transformation de grandes superficies suite aux différents usages (infrastructures et terres agricoles), il est ressorti que les zones humides de cette région se dégradent à une vitesse rapide estimée à 1,17 %, avec la possibilité d’une disparition complète vers 2049 ; et il en est d’ailleurs de même pour la biodiversité qui s’est considérablement dégradée à la même allure. En outre, avant 1970, cette région avait une forêt dense marécageuse peuplée de grands mammifères tel que les éléphants, les hippopotames et bien d’autres. Mais de nos jours, bon nombre d’entre eux ont disparu. Au-delà, l’augmentation des activités agricoles a entraîné la dégradation des sols dont la perte des particules provoque une importante turbidité des cours d’eau lors des fortes pluies.
Toutefois, les facteurs ayant le plus causé ces changements ont été identifié comme étant principalement anthropogéniques et liés à la croissance de la population. Entre autres, la culture du riz et des différents autres vivres, la transhumance, les feux de brousse et l’utilisation extensive des engrais chimiques comptent parmi les principaux facteurs provoquant de la dégradation des zones humides. Ces facteurs s’aggravent au fil des années avec l’augmentation de la population de la région et des besoins agricoles.
Mots clés : Analyse diachronique, biodiversité, dégradation, impacts, zones humides
Go to next page>>>>>
|